
Plastic Origins
Cartographier la pollution plastique des fleuves et rivières de France et d'Europe.
Toute personne souhaitant prendre part à l’initiative peut donc se charger de filmer les berges sur au moins 500 mètres avec son smartphone ou avec une GoPro et contribuer à leur préservation.
Ces photos doivent ensuite être envoyées sur un serveur via l’application ou la plateforme en ligne. Grâce à un algorithme qui analyse l’image, il est possible d’identifier les déchets sur les berges, et de détecter leurs coordonnées GPS. De ces données naît une carte crowd-sourcée, classifiant les berges par couleur, selon leur dégrée de pollution. Une comparaison sera donc possible au fil des années pour mesurer leur évolution et juger si des mesures ont été prises et, surtout, si elles ont été efficaces.
De nombreuses images ont été envoyées par les presque 30 bénévoles travaillant sur le projet afin d’entraîner l’intelligence artificielle à détecter les différents déchets plastiques sur les rivières. Il faut environ 20 000 images labellisées pour entraîner correctement l’IA . Ce travail est réalisé sur une plateforme web pour crowdsourcer la collecte d’images et leur labellisation.
Tags
- Saison 7
- 1/1/2020 / 4/1/2020
- terminé
- Outil pour les citoyens
Partenaires
Surfrider Foundation Europe est une association à but non lucratif, chargée de la protection et de la mise en valeur des lacs, des rivières, de l’océan, des vagues et du littoral. L’organisation intervient sur 3 domaines spécifiques :
-Les déchets aquatiques,
- La qualité de l’eau et la santé des usages,
- L’aménagement du littoral et le changement climatique.
Aujourd’hui en France, la gestion de la qualité de nos eaux fluviales est réalisée et établie grâce à 2 950 points de contrôle répartis sur l’ensemble du territoire français. Cependant, les critères de surveillance utilisés se basent sur des paramètres physiques et chimiques mais ne prennent pas en compte la pollution plastique.
Pour contrer cela, les bénévoles de Surfrider ont lancé en 2018 une méthode permettant de collecter des données sur le sujet, afin de comptabiliser cette pollution plastique et de pouvoir ensuite identifier des zones d’action prioritaires. Pour cela, ils comptent sur l’engagement de tous, puisqu’il s’agit d’un projet de science participative, aussi appelées sciences citoyennes ou sciences collaboratives.
D’après le collectif National Sciences Participatives, “les sciences participatives sont des programmes de collecte d’informations impliquant une participation du public dans le cadre d’une démarche scientifique”.